Aujourd’hui il existe différents types de modèles de voitures sans permis avec un design recherché et ressemblant au maximum aux voitures classiques. Mais cela n’a pas été toujours le cas.
La « voiturette » a été créée par Léon Bollé, un constructeur automobile français, en 1898. A cette époque, ces véhicules étaient en réalité des tricycles à moteur ne nécessitant pas de permis pour les conduire. Ces tricycles étaient bon marché, légers et faciles d’entretien. Mais leur design ne séduisait pas vraiment les consommateurs. De plus, le confort n’était pas non plus la priorité pour les constructeurs. Les tricycles n’avaient pas de dossier à leurs sièges et le volant était un guidon. Cela ressemblait plutôt à un vélo électrique avec un toit de voiture.
Mais dans les années 1970, la voiture sans permis connaît plusieurs évolutions :
- Le guidon est remplacé par un volant
- Le rajout d’1 roue donc on passe d’un tricycle à un quadricycle
- L’installation d’un moteur essence
- L’ajout de 2 portes qui se ferment (avant il n’y avait pas de porte)
Puis, dans les années 1980 les voitures sans permis ont connu un développement énorme, notamment grâce à la marque Arola (aujourd’hui rachetée par Aixam qui est le premier constructeur de voitures sans permis en Europe) et la marque Ligier. En 1984 Aixam commercialise sa première voiture sans permis !
Et les voitures sans permis continuent d’évoluer. En effet aujourd’hui, il existe des voitures sans permis familiales pouvant siéger 3 passagers en plus du conducteur, alors qu’auparavant seules 2 personnes pouvaient y siéger en tout. De plus la taille en longueur a été rallongée et les modèles se diversifient de plus en plus. En 2018 Aixam a lancé 2 nouveautés : l’existence de minibus sans permis et l’existence d’utilitaires sans permis (Aixam Pro).
Jusqu’où ira ce développement ? Existera-t-il un jour des camions sans permis ? Il faudra sans doute attendre car les normes de taille des véhicules sans permis sont restreintes pour le moment.